Le testament spirituel de Jean : un envoi en mission
Revue N°307 - Mars 1987
Deux points importants sont à souligner dans notre recherche sur « Comment devenir disciple selon l'Evangile de Jean».
Deux points importants sont à souligner dans notre recherche sur « Comment devenir disciple selon l'Evangile de Jean».
Nous avons coutume de désigner l'ensemble du chapitre 9 par le titre « Jésus guérit un aveugle de naissance ». C'est effectivement ce qu'il fait : il lui ouvre les yeux. Mais la scène de guérison n'occupe que très peu de place dans ce long récit (versets 1.6.7).
Lisons d'abord lentement le texte si dense de Jn 4, 4-42 sur l'entretien de Jésus avec la Samaritaine. Laissons-nous ensuite interroger et stimuler par le cheminement croyant de cette femme, autre disciple proposé par Jean à notre méditation.
Jean est le seul évangéliste à mentionner Nicodème : - en 3, 1-21, dans un long dialogue qui s'achève par un monologue au jours duquel Jésus prononce des paroles révélant le dessein de Dieu, Père, Fils et Esprit Saint.
La rencontre avec Jésus, nous le savons d'expérience, se fait progressivement. Le quatrième évangile met l'accent sur le lent cheminement des disciples.
Durant l'année à venir, nous lirons plusieurs passages de l'évangile de Jean, en méditant sur la condition de disciple. Michèle Morgen, professeur d'Ecriture Sainte à l'institut Catholique de Paris nous guidera.
Avec la mission des 72, la puissance du règne de Dieu, jusque-là manifestée en Jésus seul, se déploie à travers villes et localités où passent, deux par deux, ceux que Jésus a envoyés.
Nous ne lisons pas tous, ni toujours, de la même manière. Bien souvent, nous nous contentons de parcourir des yeux un texte.
Les Juifs forment un groupe humain dans la diversité humaine - son existence entraîne donc chez les autres des réponses. Comme on a une opinion, plus ou moins tranchée ou équitable, touchant les Corses ou les Belges, les habitants de Lille, Paris, Lyon ou Issoudun, on dira de même que les Juifs ont telles ou telles caractéristiques d'ensemble.
La Bible est un livre véridique et cela provient du fait qu'il est inspiré de Dieu. C'est parce que nous savions cela que nous l'avons ouvert et nous ne sommes pas déçus.
Quelle force miraculeuse l’Ecriture Sainte donne à l'homme ! C'est comme la représentation du monde, de l'homme et de son caractère ! (le staretz Zosime, dans Les Frères Karamazov, trad. Mongault, nrf 1948, p. 267).
L'Evangile cite ce passage ou y fait allusion par trois fois : au moment de l'Annonciation, à propos du « trône de David » ; quand les anges annoncent aux bergers paix et joie de la naissance dans la cité de David ; Enfin, au moment où Jésus commence à prêcher en Galilée ».
Le chapitre 7 d’Isaïe est probablement le plus célèbre à cause de la prophétie sur la naissance de l’Emmanuel. Il contient deux épisodes qui ont certainement un rapport mais qui sont distincts : une épreuve de la foi (vv. 2-9) et l’annonce d’un « signe » de contradiction (vv. 10-25).
Le récit de la vocation d’Isaïe se trouve au chapitre 6. Dès le début, une précision chronologique, gage d’authenticité, permet de situer le récit. « L’année de la mort du roi Ozias » (vers 740) correspond à la fin d’une période sans histoire du petit royaume de Juda, dont la capitale est Jérusalem.
Les psaumes condensent en cent cinquante chants l’expérience que tenta Israël au long de sa longue histoire. Cette expérience ne se présente pas comme un bloc monolithique, mais comme une mosaïque constituée de matériaux d’origines diverses, montrant les multiples manières dont le peuple élu rencontra son Dieu.
A l’Evangile de la souffrance appartient aussi — et d’une manière organique — la parabole du bon Samaritain. Dans cette parabole, le Christ a voulu répondre à la question : « Qui est mon prochain ? ».
Le discernement spirituel tel que Saint Ignace en propose des règles dans les Exercices vise à éduquer notre attention aux appels intérieurs de Dieu, aux échos de nous de sa grâce. Attention difficile, conflictuelle même, car les sollicitations de l’Esprit Saint se heurtent en nous à d’autres voix.
Seigneur, qui donc est capable de comprendre toute la richesse d’une seule de Tes Paroles ?Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source.Les perspectives de Ta Parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui les étudient.
Le devoir d’accueillir des étrangers n’est pas propre à notre temps. Il s’imposait déjà aux communautés juives de l’Ancien Testament comme aux jeunes communautés chrétiennes du Nouveau. La Loi et les Prophètes, les Evangélistes comme l’Apôtre saint Paul et les autres auteurs des Livres du Nouveau Testament, nous ont légué, en ce domaine comme dans bien d’autres, un enseignement d’une grande richesse qu’il est bon de méditer quelquefois.
Examinons maintenant l’enseignement du Nouveau Testament. Le christianisme est né dans le monde juif, c’est-à-dire à la fois en Palestine et dans les autres provin ces de l’Empire romain où les Juifs, en grand nombre, s’étaient établis, formant ce que l’on appelle la « diaspora ».
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