La mort, Paul la connaît : il l'a plus d'une fois connue de près ; il a failli périr en mer dans des naufrages ou sur des routes occupées par les brigands. Il a rencontré bien des déceptions, il connaît le poids de l'existence, la puissance du mal dans l'humanité, il vit souvent l'angoisse à en mourir.
Paul a découvert l'Église sur le chemin de Damas, lorsque Jésus se révéla à lui en lui disant : Je suis Jésus que tu persécutes.
L’épître aux Romains est la synthèse la plus forte et la plus complète que Paul nous ait donnée de son action et de sa pensée.
L’épître aux Romains marque un sommet dans l'action de Paul et dans son œuvre d'écrivain. D'Antioche à Ephèse, de Thessalonique à 'Corinthe, il a parcouru des centaines de milles, il a fondé des communautés vivantes dans les plus grandes villes du bassin oriental de la Méditerranée. Bousculant les peurs et les réticences, il a ouvert toutes grandes aux païens les portes de l'Évangile.
« O Galates stupides, qui vous a envoûtés » ? Jamais Paul n'a traité ses correspondants sur ce ton. Sans doute se sent-il « O assuré de leur attachement.
Moins de deux ans après avoir fondé la communauté de Corinthe, Paul doit la quitter. Il faut qu'il retourne à Jérusalem reprendre contact avec les colonnes de l'Église Mère.
La deuxième épître aux Corinthiens est sans doute la plus riche et la plus impressionnante de toutes les lettres de Paul. Celle où sa personnalité se livre en toute sa force, sans pouvoir toujours dissimuler ses faiblesses.
Sur le chemin de Damas, Jésus a saisi Paul et l'a retourné. Du pharisien fier de la Loi de son peuple et passionné de perfection, il a fait un apôtre dévoré de zèle, au service de l'Évangile.
A cause de Jésus mon Seigneur, j'ai tout perdu et je considère tout cela comme ordures afin de gagner Christ et d'être trouvé en lui non plus avec une justice à moi, qui me vient de la loi. Mais avec celle qui vient par la foi du Christ.
Les confidences les plus personnelles de saint Paul, c'est aux chrétiens de Philippes qu'il les livre.
C'est un grand privilège que de pouvoir publier une série d'articles du Père J. Guillet. Sous le titre que l'on retrouvera tout au long de l'année, l'auteur veut nous familiariser avec les grands thèmes de la pensée et de l'action de St Paul ; il veut nous le rendre proche de nos préoccupations, actuel, et nous donner le goût et le désir de lire ses épîtres. Il y réussit, croyons-nous.
Les textes qui témoignent de la Résurrection de Jésus se présentent comme des récits ; mais non comme des récits de Jésus ressuscitant et aucun évangile ne tente de décrire l'événement.
Tout cela est arrivé pour que s'accomplissent les Écritures des prophètes (Mt 25, 56).
Les premiers textes qui parlent de la mort de Jésus sont les épîtres de Paul. La première lettre aux Corinthiens, celle aux Philippiens ont été écrites d'Ephèse, en 56, moins de trente ans après l'événement.
Ce texte se prête à une lecture romanesque ; il raconte une scène pittoresque, haute en couleur et en odeur, avec des objets concrets et symboliques: le parfum, les cheveux, l'argent, le tombeau.
Trois lieux : Le désert, la Ville Sainte et le Temple, une haute montagne : le récit ne propose pas un itinéraire ; mais ces trois termes sont lourds de souvenirs et de significations.
Verbe, Fils unique, Jésus, Christ, chacun de ces noms est lourd de significations, enraciné dans un passé biblique et culturel, ouvert à un avenir.
Le récit de la Transfiguration se trouve dans les trois évangiles synoptiques. Il y est encadré par des annonces de la montée à Jérusalem, de la Passion et de la mise à mort du Fils de l'homme. Il est évoqué également dans la 2e épitre de Pierre (1, 16).
Jésus voit un homme aveugle ; il ne le voit pas d'abord comme aveugle, mais comme un homme ; un homme dont on ne sait pas encore qu'il est mendiant, dont on ne sait pas le nom ; un mme, comme celui de la parabole sur le chemin de Jérusalem à Jéricho ; un homme à l'image de Dieu ; un homme qui ne voit pas, qui ne parle pas, qui ne demande rien à Jésus ; mais qui entend et obéit à la Parole.
Une demande de Jésus à la femme ; sans salutation ni présentation... Avec quel ton ? Celui d'un homme fatigué, assoiffé ? Celui d'un homme habitué à la parole publique et qui s'exprime avec autorité ? C'est la première demande de Jésus dans le quatrième évangile...
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