L'origine de la mission, c'est Dieu lui-même. Pas d'autre moyen de la juger et de l'interpréter convenablement. Aussi la mission, parce qu'elle appartient à la vie chrétienne, doit-elle s'insérer dans le cadre des initiatives de Dieu tout au long de l'histoire de la foi, en Israël et dans l'Eglise : elle n'en constitue qu'un prolongement.
La joie, un des maîtres-mots de l'Evangile. C'est avec la même « grande joie » que, dans saint Matthieu, les mages entrent dans la maison de Bethléem et que les femmes ressortent du tombeau vide au matin de Pâques
Qui ne sait d'expérience, s'il s'est tant soit peu risqué dans une aventure de progrès spirituel, que cet effort de vérité intérieure réclame des temps forts, a besoin de relais.
Ces remarques faites, j'aborde les trois conditions fondamentales auxquelles doit satisfaire tout missionnaire.
... C'est à dessein que j'emploie le mot mystère pour parler de la mission. La mission est un mystère, c'est-à-dire une œuvre que Dieu accomplit par les hommes pour les hommes.
Quand ils furent rassasiés, il dit aux disciples : « Ramassez les morceaux qui restent pour que rien ne soit perdu » (Jn 6, 13).
Un soir, rentrant de voyage, un religieux retrouve ses confrères réunis dans la salle de la communauté. Tout heureux de les revoir, il les salue joyeusement. Mais une série de « Chut ! Chut ! » le réduit au silence.
Au cours de la troisième« semaine » (1), saint Ignace demande au retraitant de méditer sur l'institution de l'Eucharistie, la dernière Pâque que Jésus célèbre avec ses disciples, puis sur sa Passion, jusqu'à sa « descente aux enfers » et l'aube de sa Résurrection.
Parce que nous sommes chaque jour confrontés à des problèmes ordinaires et amenés à faire des choix; parce que le monde tel qu’il va nous oppose, de façon ininterrompue, des images de guerre, de violence, d’injustices et de mort, quelque chose qui ressemble à une démence ; parce que l’avortement, la contraception, la peine de mort, le commerce des armes, etc.
Tout d’abord, un constat qui déplaît parfois: nul ne peut se passer de morale, c’est-à-dire d’un champ de valeurs, dit ou non dit, auquel se référer pour construire sa vie. Toute personne, tout groupe, toute société met en oeuvre un certain nombre de règles, d’idéaux, d’interdits, qui lui permettent de se structurer et de s’acheminer peu à peu vers ce qui lui paraît être l’état le plus souhaitable.
C’est dans les coeurs (les nôtres) que commence le désarmement. Cultiver en soi des pensées de bonté et de réconciliation. Nous vivons au milieu d’hommes bruyants. Mais c’est pour eux que Dieu est mort en croix. Sa grâce, pardonne, qui transfigure et qui sauve, est répandue bien plus largement et règne sur bien plus de coeurs que l’étroitesse des nôtres ne nous le fait admettre.
Je suis très heureux de rencontrer ce soir les responsables nationaux des mouvements d’apostolat des laïcs. Au-delà de vos personnes, je salue cordialement et encourage tous les membres de vos associations et leurs aumôniers.
Depuis le temps que je fais ce « métier», d’abord à l’hôpital général et maintenant en hôpital psychiatrique, Je sais ce que sont les regards égarés, angoissés ou ouvantés, les mains fébriles qui pétrissent les draps ou qui vous agrippent, les larmes qui viennent, même dans les yeux d’hommes...
« L’espérance des pauvres ne périra pas parce qu’elle est la promesse. Nous t’encourageons à continuer » écrivait la Conférence de Puebla à Mgr Romero (cf. Vie Chrétienne n° 224). Mgr Romero a été assassiné le 25 mars 1980 à San Salvador.
Annie JAUBERT est décédée le 15février 1980. Il y a quelques mois, elle avait donné à Vie Chrétienne son remarquable travail sur « les Femmes dans l’Ecriture » (Supplément n° 219, mars 1979). Agrégée de Lettres, titulaire d’un Doctorat d’Etat, Maître de recherches au C.N.R.S., elle avait choisi de consacrer sa vie à l’exégèse.
Quand j’étais enfant, le dimanche matin, ma mère nous demandait : « Est-ce que tu communies aujourd’hui ? » La réponse, d’apparence domestique (si c’était non, nous avions droit à une tartine avant de partir à l’église), était en fait le résultat d’un examen de conscience tous azimuts on avait passé en revue sa semaine, on s’estimait en « état de grâce » ou on avait été se confesser — et on n’avait pas avalé d’eau en se brossant les dents !
Toute célébration est lecture, écoute, explication de la Parole de Dieu. « Convertissez-vous; que chacun de vous reçoive le baptême au nom de Jésus pour le pardon de ses péchés et vous recevrez le don du Saint Esprit »...
Célébration ! Nous sommes réunis entre amis, relations nouées au cours de l’histoire de chacun. Ce sont des souhaits adressés les uns aux autres. Puis vient le traditionnel gâteau d’anniversaire avec les bougies, le chant du « happy birthday » importé des pays anglo-saxons, les cadeaux échangés, le champagne et la danse.
Par le baptême, nous mourons et ressuscitons avec le Christ.Nous nous identifions à lui. Son identité devient la nôtre. Nous sommes fils adoptifs. Mais ceci reste à vivre. C’est l’histoire de toute une vie, de notre naissance à notre mort.
L’onction, geste du Christ en faveur de l’homme malade, est accomplie dans et par l’Eglise. Lieu de conversion de celui qui le reçoit, le sacrement doit l’être aussi pour l’Eglise qui le confère.
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