Le récit de la tentation de Jésus au désert fait intervenir, pour la première fois dans l'évangile de Luc (4, 1-13) le diable, personnage mystérieux dont il ne faut ni majorer ni minimiser l'influence.
Ayant eu l'occasion d'exercer le « ministère » de l’accompagnement, je voudrais en évoquer quelques aspects qui me paraissent importants.
Choisir d'être accompagné, c'est choisir de se jeter à l'eau, de passer sur l'autre rive... pour être davantage avec Lui et pour vivre davantage par Lui.
Nous ne connaissons trop souvent que l'aspect folklorique de la vie des Pères du désert. Et, cependant, ils sont à l'origine d'une forme de spiritualité (prière et accompagnement spirituel) qui nous a marqués. (Cf. Expérience de Dieu et chemins de prière et Si personne ne me guide, de L. Scherer, Coll. Vie Chrétienne).
On parle beaucoup d'accompagnement de nos jours, du moins dans certains milieux. La demande semble excéder l'offre. Est-ce une mode ? Mais la mode n'est-elle pas l'exagération et aussi le travestissement d'un besoin ? Pourquoi un tel phénomène ? Quelle en est la racine humaine ? Comment satisfaire à ce qu'il porte en lui d'authentique ?
Vous remarquerez que le titre de cette méditation ne comporte aucun signe de ponctuation. Terminerons nous sur un point d'interrogation ? Affirmerons-nous, au contraire cette nécessité comme un fait ? Quelle en serait la nature et que signifierait-il alors ?
Dans la vie spirituelle, nous avons parfois tendance à faire l'impasse sur la connaissance et l'intelligence de notre foi.
A la Toussaint 1991, la Communauté Vie Chrétienne a tenu son congrès national ; une belle réussite qualitative et quantitative puisqu'il réunissait près de 1.200 personnes, soit le double du précédent congrès.
A propos de la manière d'agir ignatienne se pose la question inévitable: Et Dieu dans tout ça ? Quelle est la part de Dieu, quelle est la part de l'homme dans l'action apostolique ? Saint Ignace ne fait pas de parts.
Le but des Exercices Spirituels est de faire de nous des hommes, des femmes qui arrivent à trouver Dieu au cœur de leur vie quotidienne, de leur vie conjugale, familiale, professionnelle. Nous ne sommes ni des moines ni des moniales ; pourtant nous sommes appelés à devenir des contemplatifs au cœur de l'action.
Sans prétendre tout dire sur l'Eucharistie, nous allons essayer de rassembler ce qui nous parait essentiel autour de quatre thèmes : mémorial, repas, sacrifice, sacrement. Quatre entrées possibles dans la réalité de l'Eucharistie.
L'article qu'on va lire ci-dessous a été publié voici plus de vingt ans dans cette revue. On le croirait écrit pour nous aujourd'hui.
Les trois symboles ou « signes liturgiques », l'arbre, la coupe et l'eau, des trois méditations que nous avons publiées, sont éclairés par les trois « signes des temps » que sont les venues de Jean-Paul Il à la Synagogue de Rome (lien avec la coupe de la Pâque), à Taizé (lien avec l'unité brisée des chrétiens) et à Assise (annonce du salut messianique, le rassemblement final de l'humanité sauvée).
Comme on célèbre la Cène au soir du Jeudi Saint, on célèbre la croix au soir du Vendredi Saint.
Les articles dont nous commençons aujourd'hui la publication ont été rédigés à partir de trois méditations que le Père André HAIM a faites à Chantilly, dans le cadre d'une Semaine Sainte.
L’affaire des trois foulards a réveillé bien des problèmes : reconnaissance et intégration des populations de religion islamique en France, respect de la laïcité, l'enseignement comme lieu de socialisation, le statut de la femme dans l'Islam et en France... mais il me semble qu'il renvoie aussi aux chrétiens un problème qu'il convient d'abord de bien poser.
Le titre d'un ouvrage récemment édité, « Descartes, c'est la France », donne à penser que la démarche d'un philosophe du XVIe siècle, pour avoir marqué son temps, n'en conserverait pas moins une actualité influente, à notre insu.
Plusieurs diocèses sont en synode. Qu'est-ce à dire ? Quels sont les enjeux de ces assemblées de chrétiens ? L'étymologie du mot « synode » a été maintes fois rappelée ; il s'agit de « faire route ensemble ».
Aujourd'hui seulement je découvre qu'il a un visage et J'était militant depuis 46 ans ! C'était bien pourtant au nom de Jésus Christ que je me battais pour plus de solidarité dans l'usine, dans le quartier.
Depuis 1969, les évêques de France n'avaient pas pris collectivement la parole à propos de l'école. Au mois de juin dernier, la commission épiscopale du monde scolaire et universitaire a proposé un texte important dont la visée est d'apporter certains éléments au débat sur l'éducation, la liberté et la laïcité.
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