Depuis la Pentecôte, le Christ est inséparable de son Corps qui est l’Eglise. L’Eglise est née du mystère pascal et les sacrements qui la font, depuis l’origine jusqu’à la fin des temps, sont les gestes que le Christ accomplit pour elle dans la puissance de son Esprit, afin d’anticiper dans le présent de cette vie la résurrection définitive des siens.
Avec la résurrection de Jésus la fin des temps est arrivée. Qu’est-ce à dire ? Ce qui est accompli est définitif. « Ressuscité des morts, Christ ne meurt plus; la mort n’a plus sur lui aucun empire » (Rm 6, 9).
A la suite de Jésus commençant son ministère (Selon MC 1, 14), à la suite de l’apôtre Paul (Rm 1,1 ; 15,16; 2 Co 11,7), I’Eglise annonce « l’Evangile de Dieu», Bonne Nouvelle de Dieu pour tout être humain et le monde entier.
Cette sentence, transmise de génération en génération dans la Compagnie de Jésus, est due à un jésuite hongrois de la fin du XVIIe siècle (1705), Hevenesi. Si on la qualifie d’ignatienne, ce n’est donc pas parce qu’elle remonte selon la lettre à saint Ignace lui-même, mais parce que l’ensemble des Compagnons y a reconnu, bien traduit par ce jésuite, l’esprit authentique de son fondateur
Tout commença le jour où les apôtres ont rencontré Celui qui devait bouleverser leur vie. Il n'a eu qu'à les appeler. Dès son premier regard, ils ont été séduits. Abandonnant leur demeure et leurs parents, laissant là leurs filets ou leur table de change, ils ont tout quitté pour le suivre.
Il est des mots qu'on prononce aux soirs de ferveur.Il est des mots que je répétais un peu facilement... et huit mois passés au Liban m'ont appris peu à peu à les vivre. C'est parfois un rude apprentissage.
Lorsque Jésus, dans la synagogue de Nazareth, lit la prophétie d'Isaïe, ceux qui l'entendent connaissent le sens de l'année de bienfaits accordée par le Seigneur. La loi juive prévoyait que tous les cinquante ans, les esclaves devraient être libérés, les terres redistribuées et le sol laissé en repos.
Comme j'aurais désiré me trouver devant vous aujourd'hui en meilleure condition ! Vous le voyez, je ne puis même pas vous adresser directement la parole. J'ai pu cependant faire comprendre aux Assistants Généraux ce que je veux vous dire à vous tous.
Annoncer l'Evangile, c'est entrer en dialogue non pas avec quelqu'un qui serait vide de toute croyance mais avec quelqu'un dont la croyance est autre.
Comment concilier l'amour infiniment paternel de Dieu pour son Fils Jésus Christ avec la « volonté » qu'il aurait eu de l'abandonner à la souffrance jusqu'à la mort ?
Chacun de nous est créé pour quelque chose. Sur chacun, Dieu a un projet ambitieux et plein d'amour. Y répondre, c'est croître en humanité ; le refuser, c'est nous diminuer, lier nos possibilités, nous interdire d'être homme en plénitude.
Toi qui veut être un vivant, et non pas un demi-mort, le sais-tu ?« La gloire de Dieu, c'est l'homme vivant. La vie de l'homme, c'est la vision de Dieu ».
Marie fut une humble femme, sans aucune caractéristique extraordinaire. Nous ne savons rien de son apparence physique. Mais il est bon de nous rappeler qu'elle fut une villageoise. Nazareth en Galilée est une petite bourgade, au nord d'Israël, aux yeux du monde, un endroit perdu, sans éclat, sans richesse, sans grande culture, et qui n'a même pas bonne réputation (Jn 1, 46).
« Ma joie », dit Jésus, la veille même de sa mort, à l'heure où un homme pèse ses mots. Les apôtres, qui ce soir-là protestent ou s'interrogent à tel ou tel de ses propos, ne sont pas surpris de celui-là, même à un pareil moment.
A la question : que faire de soi ? , le Piège est de répondre au niveau de l'agir. Souvent l'action sert d'alibi : on s'y lance avec ivresse pour éviter de se rencontrer soi-même. Mais quel espoir pense-t-on avoir de rencontrer les autres, de les aimer en vérité si l'on ne s'est pas d'abord rencontré soi-même ?
On a beaucoup écrit, ces dernières années, sur la spiritualité pour les jeunes ou pour les adultes, mais relativement peu, en revanche, sur la spiritualité du « troisième âge ». Pourtant, cette période de la vie n'est pas moins importante que les deux autres.
Marie de Magdala, dans le jardin, « se retourna » à deux reprises avant de naître pour de bon à la foi pascale. Occupée e~ pleurer sur un tombeau, elle cherchait à voir et à saisir un passé désormais enfui.
D'abord une première remarque. Nous avons risqué, ces dernières années, surtout en France, de distinguer jusqu'à l'opposition « l'Eglise rassemblée » et « l'Eglise à rassembler ».
On ne trouve dans la Bible - même dans le Nouveau Testament - aucune information spécifique et concrète sur l'après-mort, notamment sur les modalités de notre résurrection. On comprend alors pourquoi tant de gens se posent, à juste titre, la question troublante que les Corinthiens soulevaient déjà au temps de l'apôtre Paul : « Comment les morts ressuscitent-ils ? avec quel corps reviennent-ils ?» (1 Co 15, 35).
On définit habituellement la vie religieuse par la pratique des conseils évangéliques de pauvreté, chasteté et obéissance, vécus en communauté, dans un institut reconnu par l'Eglise. Pour exacte qu'elle soit, cette définition n'en livre cependant pas le coeur.
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