Revue N°71 - Mai 2021

Edito

Les fruits du confinement


Depuis un an et trois confinements pour certains, nous vivons en « distanciel »... Même si cette pratique a beaucoup d’atouts : gain de temps et de trajets, etc., elle n’est pas sans impact sur notre moral et la qualité de nos échanges car rien ne remplace la rencontre en « présentiel » avec son langage incarné. Béatrice Piganeau, dans la rubrique Question de Communauté (p. 30) pèse, avec discernement, le pour et le contre du distanciel/présentiel pour toute vie en équipe.

Pendant cette crise, du bon a émergé aussi : un grand nombre de bénévoles se sont manifestés pour s’investir au service des fragilités dans la société. Même si l’offre de service est plus ponctuelle et moins fidèle dans la durée, elle révèle néanmoins la bienveillance et le sens de la solidarité des Français. L’amour de l’autre n’est-il pas un des fondements du bénévolat ? Cet amour, nous dit Ignace, « doit se mettre dans les actes plus que dans les paroles » (ES 230). Pascal Sevez s.j. en approfondit le ressort spirituel qui consiste à répondre à Dieu qui désire se donner à chacun.