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Revue N°13 - Septembre 2011
Editorial
En ces jours de rentrée, quelle place désirons-nous pour nos proches et pour nous-mêmes ? La dernière place n’est pas très enviable, sauf si c’est « la dernière qu’il faut absolument saisir » pour ne pas rester sur le carreau.
Tout d’abord, il convient d’adopter une stratégie : se lever tôt en espérant que les premiers arrivés seront les premiers servis, travailler d’arrache-pied pour réussir au mérite ou comme Zachée (p. 14-15) être malin. Anticipation, endurance ou débrouillardise, à chacun sa méthode ; ne jugeons pas.
Ensuite, il y a ceux avec qui on a envie de partager spontanément ; ceux avec lesquels on a intérêt à s’arranger ; ceux que l’on oublierait sans doute, si nous vivions sans morale.
Par-dessus tout il y a l’Évangile où chacun a une place, préparée par le Christ, tout près de lui[1]. Aux jours heureux, nous sommes conscients d’avoir une bonne place. Aux jours de malheur, il est là, « qui veille à Gethsémani » avec nous. Et sa fréquentation nous change, nous ouvre aux autres, à leur bien-être et à leur souffrance.
La recherche du bien commun ne va pas de soi. Elle est affaire d’éducation : apprenons aux enfants à rechercher le meilleur avec droiture. Aidons-les à trouver leur place, unique, singulière, celle où ils seront heureux – peut-être loin de l’apparente première place – non pas contre les autres, mais avec les autres.
Florence LEROY
Tout d’abord, il convient d’adopter une stratégie : se lever tôt en espérant que les premiers arrivés seront les premiers servis, travailler d’arrache-pied pour réussir au mérite ou comme Zachée (p. 14-15) être malin. Anticipation, endurance ou débrouillardise, à chacun sa méthode ; ne jugeons pas.
Ensuite, il y a ceux avec qui on a envie de partager spontanément ; ceux avec lesquels on a intérêt à s’arranger ; ceux que l’on oublierait sans doute, si nous vivions sans morale.
Par-dessus tout il y a l’Évangile où chacun a une place, préparée par le Christ, tout près de lui[1]. Aux jours heureux, nous sommes conscients d’avoir une bonne place. Aux jours de malheur, il est là, « qui veille à Gethsémani » avec nous. Et sa fréquentation nous change, nous ouvre aux autres, à leur bien-être et à leur souffrance.
La recherche du bien commun ne va pas de soi. Elle est affaire d’éducation : apprenons aux enfants à rechercher le meilleur avec droiture. Aidons-les à trouver leur place, unique, singulière, celle où ils seront heureux – peut-être loin de l’apparente première place – non pas contre les autres, mais avec les autres.
Florence LEROY
[1] « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses demeures ; sinon, je vous l'aurais dit ; je vais vous préparer une place. Et quand je serai allé et que je vous aurai préparé une place, à nouveau je viendrai et je vous prendrai près de moi, afin que, là où je suis, vous aussi, vous soyez. » (Jean 14,1-3)
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