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Question de communauté locale - Revue N°16 - Mars 2012
Je ne me sens pas bien dans ma communauté locale (2ème partie)
J’ai réussi à discerner la cause pour laquelle je ne me sens pas bien dans ma communauté locale. Mais je redoute la réaction des autres, je n’ose pas en parler, je ne sais pas comment agir. Que dois-je faire ?
Le temps d’évaluation en fin de réunion n’est pas accessoire, ni une synthèse de ce que nous avons échangé, ni un temps de louange béate. C’est un temps fort de constitution de la Communauté où chacun est amené dans le silence à vérifier ce qui l’a aidé dans la réunion et ce qui l’a gêné, notamment pour écouter et pour parler librement en vérité. Après ce partage, d’une part chacun pourra veiller la prochaine fois à ce que son attitude aide les autres. D’autre part, ceux qui prépareront la rencontre suivante, et plus particulièrement le responsable et l’accompagnateur, veilleront à prendre en compte ces éléments pour les réunions suivantes.
Sortir d’une quête d’une Communauté locale idéale : ce qui fonde la Communauté, c’est d’abord la relation personnelle de chacun au Christ et pas des affinités ou ressemblances entre personnes. Il est bon de nous le redire ensemble en réunion et de nous donner les moyens de cette relation personnelle au Christ entre les réunions. Alors, nous pouvons devenir frères, et compagnons nous soutenant chacun sur nos routes personnelles, en vivant de la même source : l’expérience spirituelle de St Ignace.
Nous sommes invités à écouter Dieu dans le réel de nos vies et non dans une vie rêvée. Ecouter l’autre va jusqu’à noter et relever ce que je ne comprends pas ou me heurte pour lui demander dans le deuxième tour de s’expliquer davantage pour mieux le comprendre, dans une attitude profonde de respect et d’a priori favorable.
Accueillir le malaise d’un membre : un enjeu de fraternité. Ce n’est pas une parole contre moi, c’est une parole d’un autre qui me demande de faire attention à lui, à ses désirs, à ce qui l’aide pour avancer et à ce qui le gêne. C’est une demande que nous sommes invités à recevoir comme de vrais amis : en donnant à l’autre les conditions les plus favorables pour lui pour écouter le Seigneur. Je veillerai donc à adapter mes attitudes et manières de faire pour tenir compte de ce qui l’aide et je ne prendrai pas mal le fait qu’il parte hors de la CVX ou qu’il sollicite une autre communauté locale. « Par la charité, mettez-vous au service les uns des autres » (Galates 5, 13).
J’ai déjà tout essayé et le malaise persiste, je ne trouve pas dans ma communauté locale les conditions qui me permettent d’entrer dans une attitude de discernement. Dans ce cas, je peux en parler avec mon accompagnateur personnel, ou avec l’accompagnateur de l’équipe, et partager ce sentiment de malaise avec l’équipe service. Une demande de changement de communauté locale pourra être exprimée aussi lors de la réunion de relecture d’année, ou si cela n’est vraiment pas possible, de l’adresser directement à l’équipe service. Il est toujours possible de demander à changer de communauté locale.
Un changement de communauté locale néanmoins prend du temps. Une demande, une écoute attentive, un dialogue dans la communauté locale et/ou avec l’équipe service, mais pas forcément une réponse favorable automatique ni rapide. Chaque changement de membre, même d’un seul et même s’il est ancien dans la CVX, nécessite une refondation des communautés locales concernées. Cela prend donc toujours du temps, des dialogues et des discernements.
Nadine Croizier

Sortir d’une quête d’une Communauté locale idéale : ce qui fonde la Communauté, c’est d’abord la relation personnelle de chacun au Christ et pas des affinités ou ressemblances entre personnes. Il est bon de nous le redire ensemble en réunion et de nous donner les moyens de cette relation personnelle au Christ entre les réunions. Alors, nous pouvons devenir frères, et compagnons nous soutenant chacun sur nos routes personnelles, en vivant de la même source : l’expérience spirituelle de St Ignace.
Nous sommes invités à écouter Dieu dans le réel de nos vies et non dans une vie rêvée. Ecouter l’autre va jusqu’à noter et relever ce que je ne comprends pas ou me heurte pour lui demander dans le deuxième tour de s’expliquer davantage pour mieux le comprendre, dans une attitude profonde de respect et d’a priori favorable.
Accueillir le malaise d’un membre : un enjeu de fraternité. Ce n’est pas une parole contre moi, c’est une parole d’un autre qui me demande de faire attention à lui, à ses désirs, à ce qui l’aide pour avancer et à ce qui le gêne. C’est une demande que nous sommes invités à recevoir comme de vrais amis : en donnant à l’autre les conditions les plus favorables pour lui pour écouter le Seigneur. Je veillerai donc à adapter mes attitudes et manières de faire pour tenir compte de ce qui l’aide et je ne prendrai pas mal le fait qu’il parte hors de la CVX ou qu’il sollicite une autre communauté locale. « Par la charité, mettez-vous au service les uns des autres » (Galates 5, 13).
J’ai déjà tout essayé et le malaise persiste, je ne trouve pas dans ma communauté locale les conditions qui me permettent d’entrer dans une attitude de discernement. Dans ce cas, je peux en parler avec mon accompagnateur personnel, ou avec l’accompagnateur de l’équipe, et partager ce sentiment de malaise avec l’équipe service. Une demande de changement de communauté locale pourra être exprimée aussi lors de la réunion de relecture d’année, ou si cela n’est vraiment pas possible, de l’adresser directement à l’équipe service. Il est toujours possible de demander à changer de communauté locale.
Un changement de communauté locale néanmoins prend du temps. Une demande, une écoute attentive, un dialogue dans la communauté locale et/ou avec l’équipe service, mais pas forcément une réponse favorable automatique ni rapide. Chaque changement de membre, même d’un seul et même s’il est ancien dans la CVX, nécessite une refondation des communautés locales concernées. Cela prend donc toujours du temps, des dialogues et des discernements.
Nadine Croizier
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